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Mes pieds en plein dans ton vide.
4 août 2009

one.

Rebecca était ma meilleur amie. Rebecca avalait des quantités de marshmallow et n'écoutait pas la musique à la mode. Et moi j'étais fascinée, comme tout les autres d'ailleurs. Les yeux des garçons étaient toujours posés sur elle. On aurait dit que certains essayaient de voir à travers ses vêtements, que deviner ses formes était le truc le plus cool du monde. C'est ce que voulait dire leurs sourires en tout cas. Quelque autres avaient l'air effrayés, mais la vérité c'est qu'ils la regardaient quand même. Peut être qu'elle était trop belle et que c'est pour ça qu'ils avaient peur. Ce qui est sure c'est qu'ils ont tous penser à l'embrasser, qu'ils on tous tenter d'imaginer comment ça pouvait être de remuer ses lèvres à l'unisson des siennes et puis de mettre la langues. Même des filles on dut se poser la question. C'est clair, parce que Rebecca avait la bouche la plus jolie que j'ai jamais vu. Rouge comme pas possible et pulpeuse..mais pas comme les putes. Plutôt comme un fruit gorgé de jus et prêt à éclater. Ce qui est fou c'est qu'on était même pas populaires, même pas elle. On trainait jamais avec les autres après les cours ni pendant les vacances, on allait pas aux piscine-party et on mangeait toujours toute seules à midi. Je sais pas si ça la dérangeait, moi un peu au début, parce que j'avais toujours imaginé faire partie des groupes bruyants dans lesquelles les filles s'appellent entre elles le dimanche soir et arrivent habillées à l'identique le lundi matin. Maintenant je trouve ça ringard mais au collège j'en mourrais d'envie, c'est un peu comme ça que je voyais l'amitié, comme un truc qui vous pousse à ressemblé aux autres et à agir pareil. C'est dingue à quel point je me trompais. L'été de mes 17 ans j'ai rencontré ce type, beau comme un dieu et complètement fêlé. Il parlait de cinéma tout le temps et buvait des litres de nectar d'abricot, je sais même pas où il trouvait autant de bouteilles. Souvent on allait se promener au bord de la plage, on marchait le long de la jeté et puis on finissait par s'assoir quelque part au hasard. Il continuait à parler et moi je l'écoutais, parfois je faisais même pas l'effort parce qu'il me demandait jamais mon avis. Il était plus vieux et donnait l'impression d'avoir tout vus, tout vécut et de connaitre un nombre incalculable de choses. En réalité j'aimais pas ça, je le trouvais juste très beau et ça suffisait à ce que je passe mon temps avec lui. Il aurait pus ne jamais ouvrir la bouche, je l'aurais quand même rejoins tout les jours juste pour le regarder. Il a prononcer une fois mon prénom, juste une et c'est ce dont je me souviens le mieux. C'était en fin de journée, au lieu de partir de son côté il a dit " viens Charlie " et je suis monté dans sa voiture.

Elise.a

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Commentaires
S
C'est frais, c'est en vrac, c'est simplement écrit et ça suffit.<br /> Moi aussi j'ai souvent rêver de faire partie des gens populaires, comme Amérique. Le hic, on est en France et personne ne connait vraiment personne. D'un côté c'est beaucoup mieux.
Mes pieds en plein dans ton vide.
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